released September 15, 2019
CHRONIQUES :
(...) Echoplain est donc le nom du nouveau projet d’Emmanuel Boeuf à la guitare et au chant (son 358 éme avec entre autre Emboe, Sons of Frida, A shape, Dernière Transmission) de Clement Matheron à la basse de Sons of Frida et qui ici donnerait le tournis même à une mouche à qui vous enlèveriez une aile (essayez, c’est tordant, vilain, mais tordant) et de Stephane Vion à la Batterie (La Diagonale du Fou, Velocross).
En trois morceaux, nos trois acolytes ne font pas dans la demi-mesure, s’éloignant le plus possible du silence, le couvrant d’une énergie tout aussi brute que créative, jouant avec leurs influences comme une enfant faisant une pyramide avec les verres ancestraux de la famille sur le rebord d’une chaise instable. C’est direct, puissant, tendu, juste ce qu’il faut pour tordre une bonne fois pour toutes les cochonneries de la rentrée et remplacer par la seule chose qu’Echoplain dispense au final, de l’amour (de la musique à la tendresse nostalgique, mais je peux me tromper.). Court intense et libérateur, un vrai disque pour prolonger les vacances en écrasant les scories de la rentrée. (...)
A découvrir absolument
www.adecouvrirabsolument.com
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(...) des riffs tranchants, de la distorsion, une voix alternant chant étouffé et cris, une batterie au jeu démoniaque sans oublier une grosse ligne de basse (...)
froggy s delight
www.froggydelight.com
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Qui sont donc les trois salopards qui sévissent dans Echoplain ? Deux anciens fils de Frida, Emmanuel Boeuf (guitare-chant) et Clément Matheron (basse), cajoleurs d’esgourdes sans pareil, accompagnés de Stéphane Vion (La Diagonale Du Fou, Velocross), copain batteur à la frappe lourde mais au cœur tendre. Trois hommes, trois morceaux, trois parpaings.
Tâchons de nous montrer aussi concis qu’eux : des lignes de basse qui suintent l’anxiété, des fûts violentés, une guitare hurlante qui ne veut rien céder et ne jamais s’épancher. De l’urgence, de la douleur, de la tension, des cris saccadés, des phrases en suspens, des sentences scandées. Allez, reconnaissons de temps à autre une éclaircie, un joli petit break tout ce qu’il y a de plus accrocheur (délicatement délicieux sur “This is”). Rassurant et trompeur, évidemment. Car la raclée se termine toujours comme elle avait commencé. Fesses rouges et yeux baissés. Et un sentiment bien ancré : ces salopards-là ne nous épargneront rien. Et alors qu’on commençait à se dire qu’ils ne nous veulent finalement que du bien, ils nous laissent en plan, avec trois misérables chansons à faire tourner. On ne tiendra pas longtemps.
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